SOLVABILITÉ II ET ESG : FREINS OU MOTEURS POUR LES INVESTISSEMENTS DES ASSUREURS ? 💸🌱
Les assureurs sont des acteurs clés de l’économie européenne… mais leurs investissements sont fortement encadrés. Et parfois, les règles conçues pour sécuriser et verdir la finance peuvent involontairement freiner la croissance.
SOLVABILITÉ II : PRUDENCE OU EXCÈS ? ⚖️
Charges en capital élevées
Sensibilité extrême à la volatilité
Découragement des investissements long terme (actions, immobilier, titres de titrisation)
Même le principe de la personne prudente peut limiter la liberté d’investissement.
ESG : UN PARADOXE DURABLE ♻️
Règles complexes et parfois incohérentes (SFDR vs Taxonomie)
Investissements cruciaux pour la transition énergétique parfois pénalisés
Manque de données fiables = mise en œuvre difficile
CONCLUSION : il est temps de trouver l’équilibre 🏗️
Réduire certaines charges Solvabilité II et clarifier le cadre ESG permettrait de protéger la stabilité financière tout en soutenant les investissements durables.
The messages on the upcoming 𝗗𝗶𝗴𝗶𝘁𝗮𝗹 𝗢𝗺𝗻𝗶𝗯𝘂𝘀 provide the insurance industry's perspective and concrete recommendations regarding new European Union digital legislation. 𝗜𝗻𝘀𝘂𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗘𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲 argues that greater simplification and alignment are urgently needed in the existing patchwork of regulations—including the 𝗔𝗜 𝗔𝗰𝘁, 𝗗𝗢𝗥𝗔, and 𝗚𝗗𝗣𝗥—which currently create complex, overlapping, and sometimes inconsistent obligations for insurers. The document outlines guiding principles for policymakers, such as achieving real burden reduction and coordinating rules across different regulatory levels, to ensure the new Digital Omnibus package is fit for purpose. Specific areas addressed include the need to clarify how existing financial services legislation (like 𝗦𝗼𝗹𝘃𝗲𝗻𝗰𝘆 𝗜𝗜 and 𝗜𝗗𝗗) applies to AI use, streamlining cyber incident reporting under DORA, and clarifying the legal basis for using personal data for AI training purposes. Ultimately, the paper seeks a more coherent regulatory framework to enable digital innovation and support the sector's contribution to Europe's economic resilience.
Cet article, basé sur une analyse d'Insurance Europe, souligne la complexité et la redondance des réglementations numériques européennes (AI Act, DORA, RGPD, etc.). Ce "labyrinthe numérique" crée des frictions opérationnelles et freine l'innovation.
L'objectif est une simplification stratégique basée sur des principes de clarté, de réduction des charges administratives et de coordination entre autorités.
Des recommandations précises sont proposées pour alléger le fardeau réglementaire :
• IA : Exclure les méthodes statistiques traditionnelles de l'AI Act et clarifier le chevauchement avec Solvabilité II.
• Services Cloud : Prioriser DORA sur Solvabilité II pour les services TIC critiques et reconnaître les audits tiers existants.
• Cybersécurité : Exempter les entités DORA du Cyber Resilience Act et instaurer un modèle européen unique de rapport d'incidents.
• Données : Aligner les évaluations d'impact (DPIA/FRIA) et adopter une approche plus réaliste de l'anonymisation pour stimuler l'innovation.
En simplifiant intelligemment, l'UE permettra aux assureurs d'évoluer vers une gestion proactive des risques numériques.
Après un cycle de durcissement, le marché de l'assurance d'entreprise amorce pour 2025-2026 un rééquilibrage progressif, mû par une augmentation des capacités des assureurs et une concurrence accrue. Cette dynamique se matérialise par des baisses de primes significatives, notamment sur le risque cyber où les réductions atteignent -20% à -40% pour les profils les mieux maîtrisés. Cette tendance n'est cependant pas uniforme ; des secteurs comme le public, l'hospitalier et la logistique demeurent soumis à des conditions plus strictes. Parallèlement, les contextes géopolitique et climatique imposent de nouvelles contraintes : le premier entraîne une standardisation des clauses d'exclusion (guerre, sanctions), tandis que les deux conjugués exacerbent la vigilance des assureurs. Cette embellie, qualifiée par les experts d'opportunité potentiellement temporaire, constitue une fenêtre stratégique que les entreprises, PME et ETI en tête, doivent exploiter pour optimiser leurs programmes, tout en restant vigilantes face aux signaux de durcissement internationaux.
Le secteur européen de l’assurance gère environ 10 000 milliards d’euros d’actifs et joue un rôle essentiel en tant qu’investisseur à long terme dans l’économie. Les modifications apportées au règlement délégué Solvabilité II visent à :

* Encourager les investissements à long terme en supprimant les obstacles susceptibles d’empêcher les assureurs de financer les entreprises européennes et les priorités stratégiques de l’UE, notamment la transition verte, l’innovation, la sécurité et la défense. Cela se fait en ajustant des exigences de fonds propres jugées trop prudentes pour certains actifs, tels que les actions et les titrisations, ainsi que pour les investissements réalisés par les assureurs conjointement avec des fonds publics, soutenant ainsi l’agenda de l’Union des marchés de l’épargne et de l’investissement.

* Accroître la capacité d’investissement en rendant l’évaluation des passifs à long terme moins volatile et plus prévisible, grâce à des modifications de la marge de risque et des mesures relatives aux garanties à long terme (voir ci-dessous). Cela facilitera la planification à long terme des activités de souscription et d’investissement des assureurs. Bien que l’impact réel dépende des choix d’investissement des assureurs, il est clairement attendu que cette capacité supplémentaire soit orientée vers des investissements dans l’économie réelle.

* Préserver la capacité des assureurs à proposer des produits d’assurance-vie à long terme comportant des garanties.

* Réduire la charge administrative en simplifiant les obligations de déclaration, en supprimant les chevauchements avec d’autres règles européennes et en rendant le cadre plus proportionné pour les assureurs ayant des modèles d’affaires plus simples.

Dans l’ensemble, ces modifications visent à renforcer la capacité d’investissement des assureurs afin de financer l’économie réelle, tout en maintenant la sécurité et la supervision du secteur de l’assurance et en garantissant la protection des assurés.
La Commission suivra la manière dont les allègements de capital sont utilisés.
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Cet article détaille l'évolution des produits au-delà de l'assurance cyber traditionnelle, tels que la (ré)assurance cyber, les garanties, l'assurance paramétrique et les obligations catastrophe cyber.

Il caractérise la manière dont ces solutions ont abordé quatre défis fondamentaux : adapter la couverture au paysage des menaces, gérer la solvabilité, la collecte de données pour l'évaluation des risques, et créer des incitations à la réduction des risques.

Il retrace la progression du marché à travers des phases distinctes — cyber expérimental, assurance contre les violations de données et l'épidémie de rançongiciels — soulignant le passage des questionnaires de sécurité autodéclarés à la collecte de données automatisée et aux partenariats avec les fournisseurs de technologie.

En fin de compte, les auteurs concluent que la (ré)assurance cyber basée sur l'indemnisation a été le mécanisme le plus réussi pour transférer les risques, malgré les défis continus en matière de modélisation et d'agrégation du risque de catastrophe cyber.
Insurance Europe calls for an immediate "𝘀𝘁𝗼𝗽 𝘁𝗵𝗲 𝗰𝗹𝗼𝗰𝗸" on the implementation of the 𝗜𝗻𝘀𝘂𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗥𝗲𝗰𝗼𝘃𝗲𝗿𝘆 𝗮𝗻𝗱 𝗥𝗲𝘀𝗼𝗹𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗗𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 (𝗜𝗥𝗥𝗗). It contends that the directive, as currently drafted, risks imposing disproportionate and unnecessary burdens on insurers across Europe. It is held that the proposed framework exceeds international standards and introduces requirements that are more complex and costly than those in other major jurisdictions, potentially 𝘂𝗻𝗱𝗲𝗿𝗺𝗶𝗻𝗶𝗻𝗴 𝘁𝗵𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗽𝗲𝘁𝗶𝘁𝗶𝘃𝗲𝗻𝗲𝘀𝘀 𝗼𝗳 𝗘𝗨 𝗶𝗻𝘀𝘂𝗿𝗲𝗿𝘀. It argues that the IRRD's extensive obligations are not aligned with the low systemic risk of the insurance sector, and existing safeguards like 𝗦𝗼𝗹𝘃𝗲𝗻𝗰𝘆 𝗜𝗜 already provide robust protection. The suggested pause would permit a thorough impact assessment to ensure proportionate regulation.
En 2024, le secteur financier français a démontré une santé robuste et une croissance stratégique. Naviguant avec succès dans un environnement économique et géopolitique complexe, les banques et les assurances ont consolidé leurs fondamentaux en matière de rentabilité et de solvabilité tout en renforçant leur présence internationale. Le rapport de l'ACPR dresse ainsi le portrait d'un secteur résilient et agile, tout en soulignant les points de vigilance à venir, notamment la surveillance continue du risque de crédit et l'adaptation aux nouvelles réglementations comme DORA.
De nombreuses formations en cybersécurité restent inefficaces, voire contre-productives, car elles reposent sur la conformité plutôt que sur la culture de sécurité. Les approches punitives ou ponctuelles créent un faux sentiment de sécurité, de la honte et du désengagement. Pour renforcer durablement les réflexes, il faut privilégier des incitations douces, des rappels réguliers et une personnalisation selon les rôles. Le changement passe par la transformation des attitudes et des habitudes, non par la peur. L’objectif : faire de la sécurité un réflexe naturel, intégré au quotidien, plutôt qu’un test à réussir.